Tel un caillou jeté dans la grande bleue,
Terre lointaine de France en plein Pacifique,
Oh, Nouvelle-Calédonie, j'ouvre grands mes yeux
Pour mieux découvrir tes charmes idylliques.

J'aime la couleur émeraude de tes lagons.
Je me délecte à l'ombre de tes flamboyants.
Tes plages de sable font belle sensation.
Quelle joie de glisser dans les eaux de l'océan.

Dans la riche végétation de ta Côte-Est,
Le petit-chef de tribu veille sur les siens.
Les caldoches chevauchent sur ta Côte-Ouest,
Solides cow-boys pour troupeaux gagne-pain.

Tu es fier de ta capitale Nouméa,
Eden où azur rime avec verdure.
Mais je n'oublie pas Poindimié et La Foa
Où l'artisan façonne mille et une sculptures.

Tes rivages accueillent langoustes et requins
Et tes vallées nourrissent cerfs et roussettes.
Je suis subjugué par ton île des Pins,
Ton phare Amédée et tes joueuses de cricket.

J'exulte quand je surprends le cagou.
A Hienghène, je m 'extasie devant ta poule.
Je déguste le bougna et regarde le pilou.
Je redeviens alors nature, loin de la foule.

Oh, Calédonie aux milles visages,
Tu te cherches pour pouvoir vivre demain.
Malgré le sang versé à travers les âges,
Tu ne trouves pas l'idéal des chemins.

Fais confiance et écoute ceux qui t'aiment.
Rien n'est plus beau que d'aller main dans la main.
Et si par bonheur, tu entends ce poème
Alors vive les caldoches et les mélanésiens.

Marc GANRY