Judith

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Dans son petit lit blanc et rose,
Judith gazouille en souriant.
Elle babille de tendres choses
A sa douce et chère maman.

Elle apparut juste avant minuit sonnant,
A l'heure où la nature sommeille
Et les étoiles, accrochées au firmament,
Semblent, dans le ciel, mille soleils.

Nuit de lumières pour accueillir l'enfant
Quand une voix divine annonça la Vie.
Nuit sublime, indicibles moments,
Intense émotion pour Cyril et Sylvie.

Un feu d'artifices pour l'Evènement
Aux couleurs de l'Amour et de la Passion !
Judith est née, chantons l'Avènement,
Clamez la Nouvelle, trompettes et clairons !

Sa frimousse, telle un jardin au printemps,
Irise les cœurs de tous ses éclats,
Parfums de fraîcheur d'un poupon naissant
Qui reçoit les caresses veloutées de son papa.

Judith, l'élixir, la jouvence magique,
Le bonheur et la joie à croquer au présent.
Un petit visage aux rondeurs angéliques,
Un irrésistible Amour, fierté des parents.

Judith, un merveilleux bouton de rose
Que l'on regarde s'ouvrir naturellement
Et qui conquiert, alors à peine éclose,
La plume du poète, heureuse, assurément.

Dans la cité de Gerbert, elle s'épanouit
La petite brunette qui jase en souriant,
Illuminant la chaumière de Cyril et Sylvie,
Tout attentionnés à leur chère et tendre enfant.

Marc Ganry