Des vignobles, des moutons et des Hommes

Des vignobles, des moutons et des Hommes
 
En explorant les profondeurs du site LAPLUMEDEMARCO, dans sa partie FLORILEGE DE POEMES, il est aisé de constater que les poèmes et les textes poétiques qui le composent sont très diversifiés.
Il ne vous a pas échappé que le territoire « Causse et Vallon de Marcillac » y tient une grande place eu égard les nombreuses sources d'inspiration qu'il recèle et que je fais miennes à travers mes écrits. Je ne suis pas un artiste peintre ou photographe, je n'écris pas de livres mais je m'exprime humblement à travers des poèmes qui sont le pur produit de mes ressentis.
Voilà bientôt 38 ans que j'ai découvert ce formidable coin d'Aveyron et que les hasards de la vie ont fait de moi un citoyen aveyronnais à part entière, au cœur et à l'âme aux couleurs et aux saveurs du Causse et du Vallon de Marcillac, mais avec des racines charentaises ! A quoi cela vous fait-il penser ? Mais à une greffe, dont je suis fier de dire qu'elle est bien réussie, à l'image de celle de nos si belles vignes du Vallon ! Oui, je suis un enfant issu de la campagne charentaise, foncièrement proche de la nature et c'est sûrement pour cela que je me sens proche des vignerons du Vallon et des éleveurs de moutons du Causse.
A travers mes poèmes, je me fais en quelque sorte l'ambassadeur de cette région d'Aveyron, du Vallon, du vin AOC de Marcillac et de ses vignerons qui l'élèvent, de leur Histoire à travers le temps, de leur savoir faire, de leur passion à produire un vin de renom, de leur engagement et de leur foi qu'ils n'ont de cesse de mettre à contribution pour valoriser leur profession, transmise par leurs aïeux. Je me sens investi par une voix intérieure qui me dit : « Toi, le poète en Vallon, fais connaître au monde entier notre belle région d'Aveyron, le Vallon et ses villages, l'AOC Marcillac, le fleuron des vignerons, leur passion et leur ténacité à produire et à promouvoir le fruit de leur travail ».
L'AOC Marcillac, je le bois dans mes vers, sans modération. Je l'ai fait Prince des vins, et Bacchus, le Dieu de la vigne et du raisin, de passage dans le pays du Fer Servadou, l'a baptisé, lui conférant les plus belles lettres de noblesse avec promesse à ses bienfaiteurs de revenir à Marcillac-Vallon pour le sacre royal.
Bien entendu, tout cela n'est que des mots, de la poésie dont la portée en termes de « retour sur investissement » est sans effet notoire, quoique.... Mais n'est-il pas là un moyen d'apporter sa griffe, même poétique, pour faire connaître un terroir et ses Hommes, ces hommes et femmes qui font la grandeur et le renom d'une contrée et de partager, un tant soit peu, leur quotidien qui, dans un décor de Causse et de Vallon, sont le cœur et l'âme d'un territoire que je me plais à vanter par l'entremise de mon site de poèmes
 
LAPLUMEDEMARCO
Marc Ganry 13/02/2012