Camille ou "La petite fée des Antilles"

 
Elle m'apparaît, la petite fée des Antilles,
Portée par le souffle tiède des Alizés.
Radieuse de charme, de grâce et de beauté,
Elle m'enveloppe d'un doux voile au parfum de vanille.  
 
Camille, une enfant née au pays de la Soufrière,
Un cœur joyeux et une âme enjouée sous les tropiques.
Un fruit de l'union passion à la saveur exotique, 
Une perle d'amour et de tendresse, un trésor en Grande Terre.
  
Une frimousse tout sourire, une vitrine de ravissements,
Une floraison d'expressions natures et divines,
Un éden de fraîcheur où coule l'onde féminine,
Un visage épanoui du levant au couchant.
 
Camille, la fille du Soleil, de la Mer et du Vent,
Un bouton d'hibiscus dans le jardin des cœurs,
Une rose de porcelaine, séduisante de douceurs,
Un bijou de Créole, la fierté de Papa et de Maman.
 
Une présence angélique entre Pitons et Rivières,
Une colombe qui apaise les souffrances,
Un refuge quand la houle malmène les repères,
Le printemps salvateur, l'indispensable jouvence.
 
Camille, la Lumière qui donne force et courage sur le Chemin,
Un souffle de Vie, d'espérance et de renouveau,
Un soleil de bonté et de vitalité qui soulage les maux,
Un air de biguine pour que bleus soient les petits matins.
 
La plume du poète a le vent en poupe,
Portée par le souffle sacré des sentiments.
Des mots de bonheur pour Camille à graver dans la mémoire du temps,
Des mots du coeur pour l'Etoile de son papi qui scintille sur la Guadeloupe.
 
Marc Ganry
Janvier 2015