Mouret, ma commune et mon village

ou "Au Pays des émotions grandeur nature"
_______________________________________
Ma plume de poète écrit avec félicité,
Mouret, ma commune, vaut bien une attention !
Un morceau de campagne, loin du tumulte des cités,
Un havre de paix pour aiguiser la méditation.
 
De sublimes vues à croquer par l'artiste ravi,
Des paysages de rêve dignes de contes de fée,
Un océan de verdure où voguent des arches de Vie,
Un pays nature et authentique dans un monde défait.
 
Un recueil d'émotions et de sensations,
Un coin de quiétude pour feuilleter son livre d'Histoire
Un lieux de villégiature et de communion
Une vitrine de joyaux, fleurons de son territoire !
 
Bois et pâtures verdissent ses grands espaces,
Hameaux et mas donnent vie à ses vallées et collines,
Mouret, contrée qui freine le temps qui passe.
Je me fonds en elle pour appréhender ses beautés divines.
 
Les "Devèzes" me surprennent comme venues d'un ailleurs.
Richesse du patrimoine, un exceptionnel parcellaire.
J'écoute leur histoire et savoure ces paroles avec ferveur.
Le Grand-Mas, s'enorgueillit de cet héritage séculaire.
 
La Chapelle de Saint-Jean-le-Froid,
Divinement belle entre Terre et Firmament,
M'appelle, moi l'égaré en quête de foi,
Elle me protège et me rassure, telle ma Maman.
 
Les Vallées de Grand-Combe et du Cruou
Pleurent leurs vignobles dévorés par les broussailles.
Elles me parlent du passé, le cœur plein de courroux.
Attristées et résignées, elles ont mal aux entrailles.
 
Elles me content la vie des grandes maisons aveyronnaises,
Ces Châteaux de Bacchus au pied du Vallon,
Quand la vigne prospère attirait les bourgeois de Rodez
Et que richesse et noblesse faisaient leurs noms.
 
Mouret village est tout en beauté avec sa couleur "rougier".
Ses âmes, je les revois toutes dévouées à leur terroir,
Ses murs me restituent des clichés oubliés,
Des séquences de Vie teintées de bleu, de rose, de gris et de noir.
 
D'imposants vestiges m'apprennent ce que fut son Histoire :
Le château de la Servayrie qui toise le Dourdou,
La tour du Commandeur qui embellit son visage,
La tour de Reilhac qui grandit son image, itou.
 
Les troupeaux se restaurent à la table des pâtures.
Les brebis broutent l'herbe maigre sur les hauteurs,
Les vaches, dans les prairies, paissent la tendre verdure,
Un menu selon que l'on est gros ou petit mangeur !
 
Mouret, ma commune et mon port d'attache
Lieux dits, fontaines, croix et ponts sont aussi de la fête !
"Le Petit Versailles», y veut sa place, sinon il se fâche !
Un nom royal que grave avec bonheur ma plume de poète.
 
Marc Ganry 28/09/2015