Elle et Lui

Elle et Lui    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Deux flammes pour un foyer d’Amour
 
La plume du poète s’applique sur l’écritoire.
Elle compose pour Lui, son Maître penseur.
Pour Elle aussi, source féconde de son inspiration.
«Au jeu» des grands sentiments, le duo se prête volontiers,
Qui sont ces cœurs, âmes et entrailles sollicités ?
Des quatrains et des vers écrits avec l'encre de la passion,
Le poète du Vallon sait les mots qui parlent avec bonheur,
Ceux qui font battre les cœurs ou qui racontent les terroirs.
 
« Il est une fois… Une très belle histoire d’Amour… »
Un jour, Elle et Lui unissent leurs destinées.
Il neige sur la Maison de Marie, Notre Dame de Foncourrieu.
En ce jour de printemps de l’an mil neuf cent soixante seize.
La chaleur des cœurs enveloppe le Vallon jusqu’à Rodez.
Les serments brûlent de ferveur devant Marianne et Dieu.
Les « Oui » si forts, reviennent en échos des coteaux enchantés.
Au pays du «Marcillac», deux Etres se marient. Grand est leur Amour.
 
Tout en majesté, Elle et Lui sont à l’honneur.
L’antre nuptial n’est que chaleur et flammes.
Deux cœurs s'embrasent, c'est la fièvre des plaisirs.
Deux corps en feu pétrifient de leurs ardeurs les belles promesses.
Deux flammes s’enlacent pour ne faire qu’une, magie des caresses.
Des étoiles d’Amour illuminent sur leur route les joyaux du désir.
Un chemin à faire à deux jusqu’au premier trésor qui enflamme.
Puis à trois, à quatre. Passent les ans qui magnifient le jardin des cœurs.
 
De beaux Edens où les sentiments vivent le temps d'une rose.
Refuges intimes quand les nuages plombent l’azur conjugal.
Espaces où l’Amour est le plus fort quand tout redevient caresses.
Réserves de bonheur quand naissent deux garçons issus de l’union,
Deux superbes frimousses élevées dans les floralies des cœurs,
Prolongement naturel de la filiation Amour et Tendresse,
Fruits à croquer cueillis dans l’arbre familial,
Deux soleils pleins de Vie qui chassent les brumes moroses.
 
Le métronome de l’âge rythme les ans donnés au temps.
Elle et Lui voguent sur le fleuve de l'existence, avec ses joies et colères.
Le jardin de famille s’agrandit. Trois petites roses viennent y éclore.
Dans le tourbillon du marasme humain, elles sont sacrées princesses.
Ils sont heureux les grands parents. Plus rien ne presse.
Au compteur des ans, les noces de fer appellent les noces d’Or.
La plume du poète écrit avec l’encre du cœur, elle est fière !
l’Amour n’a pas de rides. Il n'a pas d'âge. Un beau rendez-vous, assurément !
 
Marc Ganry
19 Mars 2018