A la cime du bonheur

Tel un montagnard à la conquête des sommets,
Frédéric escalade les sentiers du bonheur.
A la croisée du destin, il trouve son aimée,
Marie, une étoile d'Amour, élue par son cœur.
 
C'est la fête et l'effervescence dans les alpages.
La verte vallée se pare de ses plus beaux joyaux.
Marie et Frédéric annoncent leur mariage,
Sonnez clarines et clochers, c'est la joie dans le hameau.

Regardez tout là-haut, sur les crêtes et les pics,
Dans l'azur du ciel, la colombe écrit la nouvelle !
Longue vie à nos enfants, Marie et Frédéric,
Dans nos cœurs émus, gravons leurs serments éternels !

La princesse et son beau prétendant vont se dire « oui »,
Trois petites voyelles pour bâtir l'union sacrée,
Alliance forgée pour un bonheur infini,
Remparts inébranlables pour l'éternité.

Jour de liesse, aujourd'hui, au pays de la montagne,
La fiancée illumine de magnificence,
Le prince charmant sent l'émotion qui le gagne
Quand, vers lui, sa promise lentement s'avance.

Dans la maison de Dieu, l'instant est solennel.
Dehors, les cloches sonnent la Vie et l'Amour
Quand un duo de « oui » enveloppe la chapelle
Et deux anneaux scellent l'union pour toujours.

De bien beaux serments enrubannés de passion,
Le départ pour l'odyssée sur l'océan de la vie,
Deux regards tournés dans la même direction,
Que beau soit le pèlerinage pour Frédéric et Marie.

Deux cœurs qui frémissent, c'est donc bien ça le mariage !
Marcher ensemble dans la joie et la prospérité,
Semer les graines de Vie qui embellissent les âges
Dans un tendre décor de tolérance et de fidélité.

Elle tourne, elle tourne l'horloge du temps,
La plume s'attarde quand des mots d'amour elle écrit !
Mais quoi de plus beau que de le faire pour ses enfants
A travers ce poème que je vous dédie, Frédéric et Marie.

Marc Ganry

Nota : Poème "façonné" et lu par moi-même à l'occasion du mariage de notre fils aîné Frédéric avec Marie, le 04 octobre 2008 en la mairie et en l'église de Les Houches, près de Chamonix, dans les Alpes de Haute-savoie.

Illustration : Vive les mariés !