Partie 4 : Un nom gravé dans la pierre Sainte à Jérusalem
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Dans son bureau qui sent bon la cire
Marcellin rédige ses mémoires ;
De belles pages qu'il doit écrire,
Pour le vieil homme, demain sera trop tard.
Mil neuf cent quarante trois, c'est la France d'Hitler,
A Vichy, le vainqueur de Verdun gouverne en traître.
Marcellin, chef de brigade en Lozère
Transgresse le régime qu'il ne veut pas reconnaître.
Double jeu pour le soldat de la loi,
Serviteur viscéral de la Patrie,
Modelé d'idéal, d'humanisme et de foi,
L'Honneur, la fierté et le prestige de la Gendarmerie.
Avec son képi de l'ombre, Marcellin agit,
Protège et sauve les Enfants de Jacob,
Cœurs et âmes juifs traqués par les nazis,
Des appels au secours quand la vie se dérobe.
Aux ordres de rafles, le chef rend compte et écrit :
« Aucune famille juive découverte sur le canton »,
Quelques deux cents regards vivants et qui prient,
Pour eux et Marcellin, meurtri par une ignoble dénonciation.
Cinq décennies sont passées. Bientôt la neuvième
Pour le grand papi qui poursuit sa belle ascension.
Cet hiver là, avant Noël, il reçoit le titre du Yad Vashem,
Marcellin est désigné « Juste parmi les nations ».
Rarissime et inestimable récompense,
Eminente reconnaissance de l'Etat d'Israël
Pour ce serviteur émérite de la France,
Ce brigadier, un Monsieur et un modèle.
Tenace, volontaire, bûcheron du travail,
Homme d'une force de caractère exceptionnelle,
Humblement, il affiche diplômes et médailles,
Lui, soldat de la loi, à ses valeurs, toujours fidèle.
Marcellin, Français consacré « Juste », le onzième
Suprême distinction pour le gendarme aveyronnais.
Que son nom gravé dans la pierre Sainte de Jérusalem
Fasse que cette page de l'Histoire ne se répète jamais.
Marc GANRY
Illustration : Diplôme d'honneur "Juste parmi les nations" attribué à Marcellin CAZALS.
Publié avec l'autorisation de son fils, le Colonel Claude CAZALS.
Marcellin rédige ses mémoires ;
De belles pages qu'il doit écrire,
Pour le vieil homme, demain sera trop tard.
Mil neuf cent quarante trois, c'est la France d'Hitler,
A Vichy, le vainqueur de Verdun gouverne en traître.
Marcellin, chef de brigade en Lozère
Transgresse le régime qu'il ne veut pas reconnaître.
Double jeu pour le soldat de la loi,
Serviteur viscéral de la Patrie,
Modelé d'idéal, d'humanisme et de foi,
L'Honneur, la fierté et le prestige de la Gendarmerie.
Avec son képi de l'ombre, Marcellin agit,
Protège et sauve les Enfants de Jacob,
Cœurs et âmes juifs traqués par les nazis,
Des appels au secours quand la vie se dérobe.
Aux ordres de rafles, le chef rend compte et écrit :
« Aucune famille juive découverte sur le canton »,
Quelques deux cents regards vivants et qui prient,
Pour eux et Marcellin, meurtri par une ignoble dénonciation.
Cinq décennies sont passées. Bientôt la neuvième
Pour le grand papi qui poursuit sa belle ascension.
Cet hiver là, avant Noël, il reçoit le titre du Yad Vashem,
Marcellin est désigné « Juste parmi les nations ».
Rarissime et inestimable récompense,
Eminente reconnaissance de l'Etat d'Israël
Pour ce serviteur émérite de la France,
Ce brigadier, un Monsieur et un modèle.
Tenace, volontaire, bûcheron du travail,
Homme d'une force de caractère exceptionnelle,
Humblement, il affiche diplômes et médailles,
Lui, soldat de la loi, à ses valeurs, toujours fidèle.
Marcellin, Français consacré « Juste », le onzième
Suprême distinction pour le gendarme aveyronnais.
Que son nom gravé dans la pierre Sainte de Jérusalem
Fasse que cette page de l'Histoire ne se répète jamais.
Marc GANRY
Illustration : Diplôme d'honneur "Juste parmi les nations" attribué à Marcellin CAZALS.
Publié avec l'autorisation de son fils, le Colonel Claude CAZALS.